Pour bien préparer la nouvelle année, as-tu accroché ta boule de Gui sur le palier de la porte ?
Mais attends, c’est quoi cette histoire de Gui à accrocher sur les portes encore ? Petit retour dans le passé… La formule celtique que prononçaient les druides était « o ghel an heu » qui se traduit par ‘que le blé lève’ ! Lors d’une cérémonie réalisée au solstice d’hiver, le Gui sacré était coupé pour célébrer la renaissance de la nature. Cette formule a perduré jusqu’au Moyen Âge, mais avec le temps elle s’est un tantinet altérée pour donner l’expression « Au gui l’an neuf ! » que nous connaissons tous aujourd’hui ou en tout cas, que tu connais maintenant.
Mais qu'est ce que le Gui ? Son fonctionnement est un peu particulier. C’est une plante épiphyte, c'est à dire, elle ne possède pas de racine mais elle se fixe sur une plante ou un arbre hôte dont elle absorbe la sève à travers ses suçoirs. Du coup, elle est dite hémiparasite puisqu’elle affaiblit son hôte en diminuant sa croissance, sa hauteur, son diamètre mais également sa production fruitière !
Malgré un tel fonctionnement, la plante symbolise paradoxalement la vie perpétuelle du fait qu'elle reste toujours verte même pendant le plus froid de la saison hivernale !
Les fruits ou baies blanches sont donnés par les touffes femelles, les touffes mâles ne font que du feuillage.
Et que signifie cette tradition d'un baiser sous le Gui alors ? Elle est surtout très ancrée en Europe du Nord car elle symbolise la prospérité et une longue vie pour qui s’embrasse sous l’une de ses branches porteuses de baies, surtout au nouvel an.
Rappelons que dans le langage des fleurs, le Gui symbolise aussi l'invulnérabilité ou l'amour triomphant… Tout un programme.
Allez, Bon Réveillon de la Saint-Sylvestre à toi et à tous tes proches et on se retrouve en 2023 !